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 2ème partie: rubriques des années 90  à nos jours

Détails sur cet article de presse:

<< IL Y A 20 ANS Sur les pas du King ( Le Matin ) mardi 5 août 1997

Il ne lui ressemble pas du tout. Pourtant, Gil Rocky représentera la
Suisse dans un concert à la mémoire d'Elvis, dans quelques jours à Memphis.
Il a débuté dans le métier en 1960, gravé son premier disque en 1963. Le 14 août, à Memphis, Gil Rocky atteidra le zénith de sa carrière. Ce Genevois de 53 ans représentera la Suisse lors de l'international Dance Party. Ce jour là, une dizaine d'artistes du monde entier, ni sosies ni imitateurs, chante- ront en l'honneur d'Elvis Presley pour les 20 ans de sa disparition.
- Qu'est-ce que ça fait de représenter la Suisse à cette occasion?
- je me réjouis, ça va me permettre de découvrir les Etats-Unis pour la pre- mière fois. Comme je resterai une semaine sur place, je vais pouvoir écouter tous les concerts et m'en mettre plein les oreilles. Les disques d'Elvis sont les premiers que j'ai achetés. Je me souviens que je passais tous mes same- dis à les écouter au lieu d'aller draguer les filles!
- Ressentez-vous une certaine appréhension?
- un peu, je crois n'avoir jamais joué devant 4000 personnes, ça va me faire drôle. Les organisateurs nous ont demandé une liste de quinze titres d'Elvis et ont choisi les sept morceaux que nous interpréterons chacun. Comme j'ai dû apprendre des titres que je ne connaissais pas par coeur, il s'agit d'un pe-tit souci supplémentaire.
-Vous chantez du  rock'n'roll en anglais depuis plus de trente ans et
vous ne parlez pas un mot de la langue de Shakespeare. Un paradoxe!
- Effectivement, j'ai appris tous les morceaux phonétiquement et j'ai une bonne prononciation. Un jour, une prof d'anglais m'a confié qu'elle utilisait
mes cassettes pour donner ses cours. Cela dit, avec tout le vocabulaire dont je dispose, il me suffirait de prendre un cours pour m'exprimer correctement en anglais. J'espère que je parviendrai néanmoins à me faire com-prendre par l'orchestre qui m'accompagnera à Memphis. 
                                                                                                                                                                                 ( Article de St. Photo de Ax )

 Détail sur cet article de presse 

Genéve Les Gens   Gil Rocky (La Tribune de Genéve) 2 février 2005

Il a la pupille brillante et un sourire en coin. "Avec Fanny, ça démarre fort", annonce-t-il. "Les concerts commencent à affluer".Fanny, c'est sa nouvelle partenaire de scène. Un timbre de princesse, dix-sept petits printemps. Luien a 60. "La gamine et le papy, ça plait aux gens", sourit-il. Avant Fanny, il
y a eu Vince, rocker à banane, venu l'extirper de sa retraite musicale un beau jour de 1980. Puis la blonde Brigitte, qui l'a "initié à la country", lui qui
ne goûtait qu'au rock'n'roll américain. Après 9 ans de collaboration et des centaines de concerts, Brigitte est devenue hôtesse de l'air. Il a alors ren-
contré Fanny. Et c'est reparti pour un tour. Ainsi va Gil Rutsché, allias Gil Rocky, figure historique mais fringante du rock'n'roll genevois. Petit bonhom-
me à la mèche argentée, il reçoit dans un appartement meyrinois. Il y a un home studio au sous-sol. Et ses activités-disques, photos jaunies et coupu-
res de presse- rangées çà et là. Tiens, voilà l'affiche de son premier concert, le 29 octobre 1960, à la salle du Môle. Gil a 16 ans. Dégaine gominée et gui-tare en bandoulière. Il est accompagné par les Thunderbirds. Il va mettre Genève à genoux. "mon père était saxophoniste professionnel,. Il nous avait plaçé, mon frère et moi, dans des écoles de musique" Papa Rutsché donne dans le jazz et le tango, le frangin plutôt dans la chanson française.
En 1958, le rock'n'roll débarque à la maison. Gil succombe. Quarante et quelques années plus tard, la fièvre n'est pas tombée "Buddy Holly reste
mon idole absolue".

Une vraie vedette
En ces sixties naissantes, le rock local bouillonne. Les Relax, les Furax,les Aiglons, les Faux Frères; tous ou presque, inspirés par la vague yéyé hexa- gonale, chantent en français. Gil, lui, "déteste" le twist francophone. Il de- meure fidèle au "vrai rock'n'roll made in USA". "Les autres passaient leurs weekends à draguer. Pas moi. Je déchiffrais inlassablement les chansons des Américains, en apprenant phonétiquement les paroles". Car le rocker n'a jamais causé un traître mot d'anglais. L'accent? Convaincant. "Même les Anglo-Saxons s'y trompaient. Mais je n'ai jamais compris ce que je chantais". Quoi qu'il en soit, Gil devient "une vraie vedette". Il ouvre pour les Chats Sauvages, Hugues Aufray ou Frank Alamo et remplit les salles romandes.

 "Chaque année, dix orchestres de suisse romande participaient à la Coupe Rocking. Pas moi. Je jouais en tête d'affiche , hors concours".C'est dire. Seul problème:"le lundi matin, quand je retournais à l'apprentissage. Pas frais". Car l'idole s'initie au dessin en électricité, mêtier qu'il pratique encore. "J'étais bon élève. J'ai eu d'excellentes notes à l'examen. Mais le lundi matin.."

Le Golf Drouot romand

Toute cette jeunesse électrique brûle régulièrement les planches du Caveau de la Tour à Lausanne, qui est un peu "le Golf Drouot romand". C'est là quela maison Barclay expédie un jour l'un de ses chercheur de tête (à banane). Qui repère vite Gil Rocky. La firme lui propose un contrat avec, à la clef, une date d'enregistrement à Paris. Le rêve. La consécration. Il refuse. "On me l'a beaucoup reproché. Je l'ai aussi parfois regretté depuis. Mais l'exemple de mon père m'a découragé. Je n'ai pas eu le courage de sauter le pas, d'opter pour une vie aléatoire". Il se marie avec Patricia,"la fille du ranch de Choulex", pousse encore un brin la chansonnette country avec elle. Puis naissent les enfants. Et bye-bye rock'n'roll. Jusqu'en 1980. "Un gamin de 15 ans a télé- phoné à la maison. Vince chantait comme Elvis. Il cherchait des vieux bris-cards pour l'accompagner". Gil sort sa guitare du placard et replonge. Avec ledit Vincent et un contrebassiste slapant, il va enchaîner les concerts durant une quinzaine d'années sous le nom du Rock'n'roll Trio. En 1993, les trois Ge-nevois se lancent dans une tournée européenne avec... Scotty Moore et Dj Fontana. Oui, le guitariste et le batteur d'Elvis Presley. "On a répété dans mon home studio", se souvient-il, tout chose. "Le courant passait. Pas be- soin de connaître l'anglais pour ça". Ensuite? Le trio séparé, Gil crée un duo, "BRIGIL", avec une ado de 14 ans nommée Brigitte, fana du rock d'antan. Puis naît FAN'GIL, même topo mais avec la brune Fanny. "Cette nana est hyperdouée!", s'enthousiasme-t-il, avant d'ajouter avec simplicité. "Je m'en-
tends bien avec les jeunes. Les aider, les lancer, c'est mon truc".
Le registre du tandem? Des reprises country-rockà deux voix. Elle chante. Il joue de la guitare et fait les coeurs. Des bandes préenregistrées s'occup-
pent de tout le reste. Samedi, la "gamine et le papy" jouent à la salle des fêtes de Thoiry, au profit des Restos du coeur. Le 2 avril, ils baptisent leur deuxième disque à la Fnac de Balexert. Ils ont 44 ans de différence. Celafait quarante-quatre ans que Gil a découvert le rock'n'roll.
Bio presto
1944:naissance à Genève. 1960:Gil Rocky & the Thunderbirds. 1962: Gil Rocky et ses Cannonballs. 1964:Gil Rocky et les Rocky's. 1965:Paty & Rocky. 1989-1995:Retour au rock'n'roll avec Vince. 1993:Tournée avec Scotty Moore et DJ Fontana. 1995-2002:Duo BRIGIL avec Brigitte. 2003-...DuoFAN'GIL avec Fanny.

                                                                                       (article réalisé par Jérôme Estèbe, photo de Olivier Vogelsang)

Les légendes du rock and roll                 ( GHI ) 18 novembre 1993

L'on ne pouvait trouver meilleur titre pour ce concert exceptionnel puisqu'en effet, ce 18 novembre au Palladium se produiront de véritables pointures du rock'n'roll. Voyez un peu... Scotty Moore, qui aura été le guitariste d'Elvis Presley de juillet 1954 à juin 1968; Scotty Moore a créé le célèbre "Elvis
Presley sound" sur sa Gibson et fait donc partie des légendaires débuts du "King". Le passage de Scotty Moore en Suisse, aujourd'hui producteur res-
pecté de Nashville, constitue une grande première. Quant à Dominic Joseph Fontana, ses initiales, "DJ" devraient vous rappeler quelque chose! Il est re-
connu de nos jours comme l'un des meilleurs 15 batteurs au monde. Sa vraie carrière débute vraiment en 1953, lorsqu'il est engagé comme batteur dans
le fameux show "Louisiana Hayride" de Shreveport. Quelques noms célèbres vont donner ses lettres de noblesse à ce grand spectacle: Johnny Cash,
Webb Pierce et un jeune home du nom d'Elvis Presley! D.J. Fontana partici-pera d'ailleurs à quelques 16 émissions de télévision en compagnie du "King". Enfin, "The Rock'n'roll Trio", soit Gil Rocky(guitare),Vince(vocal) et Ralph(contrebasse slap) qui l'ont étudié et travaillé vont accompagner ces 2 lé- gendes pour offrir un vrai concert digne de ce nom. Bref, si vous aimez le "King" si vous adorez les accents rock'n'roll, vous vous devez, ce vendredi 18 novembre à 20h.30 (ouverture des portes à 19h.30) de vous trouver au Palladium. Dire que ça va chauffer est un doux euphémisme.
                                                                                                                                                               (Locations: Placette et City-Disc) 

DIVONNE-LES-BAINS  Elvis ressucité ? (Le dauphiné) 17 août 1996

Au théatre de verdure du bord du lac, le duo BRIGIL (Brigitte et Gil Rocky), venant de Suisse voisine, aurait complètement conquis son public si la mé--téo n'avait malencontreusement interrompu un remarquable concert de country-rock... Prestation suffisante en tout cas pour apprécier la qualité
vocale et le doigté de Gil, ami du batteur et du guitariste d'Elvis Presley lui-même. Voix bien posée, douce et rythmée à la fois, Gil a fait planer sur le
lac de Divonne l'ombre du grand Elvis mais aussi celle d'autres disparus telsque Buddy Holly, Ritchie Valens ou Roy Orbison. Sa jeune et blonde compa-rse, Brigitte, très à l'aise pour sa première année de concert, se tailla unbeau succés, notamment avec le classique "Don't be cruel", puis en duo avec Gil. Successivement,"The other one","Rock me my baby","Peggy sue","Oh boy" "O sole mio" ou "La bamba" mirent le public sous le charme de ces "Sixties" qu'on n'arrête pas de redécouvrir. Et Jacques Delessert, présent à Divonne (et auteur d'un livre sur Elvis) put rendre un homage sincère à cette époque mais aussi à ce duo qu'on reverra avec plaisir à Divonne... dand de meilleures conditions atmosphériques.
                                                                   
    (article et photo de P.F.)

revue "rendez-vous de Fnac Rive et Balexert avril 2005

 GRILLY   De Nashville à Grilly (Le Dauphiné) lundi 11 septembre 2006

Les écuries du Rosey, (chez Carole)
cadre de cette soirée country
(article et photo de M.G.)